jeudi 31 janvier 2013

dimanche 27 janvier 2013

qui sera la prochaine victime de Carlsen?



Le jeune Magnus Carlsen est actuellement le joueur le "premier dans la catégorie poids lourds".

On sait qu'il sera particulièrement difficile de le déloger de cette première place mondiale.

mercredi 23 janvier 2013

les échecs cylindriques



Les échecs cylindriques sont une variante du jeu d'échecs et une condition féerique du problème d'échecs, dans lesquelles certains bords de l'échiquier communiquent.
 
Cette variante des échecs apparait dès 947 dans les écrits de l'historien Al Masû'dî comme l'une des six variantes possible du jeu.
 
On distingue les échiquiers cylindriques verticaux (les colonnes a et h communiquent), horizontaux (les rangées 1 et 8 communiquent) et toriques (la combinaison des deux précédents, l'échiquier n'a alors plus de bord).

mardi 22 janvier 2013

les échecs potiron



Le jeu d'échecs potiron par Yayoi Kusama. Avoir choisi cette plante de la famille des Cucurbitacées comme élément d'inspiration n'a rien d'ordinaire.

Yayoi Kusama (草間 彌生, Kusama Yayoi, parfois écrit 草間 弥生) est une artiste contemporaine japonaise, avant-gardiste, peintre, sculptrice et écrivain.

lundi 21 janvier 2013

les échecs circulaires



Variante du jeu d'échecs. Sa particularité est que l'échiquier a la forme d'un anneau circulaire de quatre cases de largeur. Le jeu compte soixante-quatre cases et se joue avec les mêmes pièces qu'un jeu d'échecs conventionnel. Le déplacement est similaire aux règles des échecs modernes mais se fait en suivant l'anneau.

Les échecs circulaires auraient été joués dès le Xe siècle en Perse et en Inde en utilisant des règles proches du jeu de chatrang.

L'auteur perse Amuli y fait référence en 1325 sous le nom de shatranj al-muddawara (échecs circulaires) ou shatranj al-Rûmîya (échecs byzantins).

C'est en 1983 que l'historien David Reynolds remet ce jeu au goût du jour. À partir de références du Moyen Âge, il élabore un nouvel ensemble de règles basé sur les échecs modernes.

dimanche 20 janvier 2013

les échecs aquatiques



Une variante des échecs dans laquelle ce n'est pas le matériel échiquéen qui fait l'originalité de la rencontre mais la nature de l'environnement dans lequel elle se déroule.

les échecs rétrogrades - définir les couleurs



Dans cet exemple, il s'agit de déterminer quelles pièces appartiennent aux blancs, et quelles pièces appartiennent aux noirs.
 
Comme les deux rois ne peuvent pas être en échec simultanément, la tour et la dame appartiennent donc au même camp.
L'un des Rois est ainsi simultanément en échec par deux pièces ennemies. Cette configuration n'est possible que dans le cas de l'échec à la découverte.
La seule possibilité est qu'un pion en g7 soit promu en h8.
On a donc au dernier coup : g7xh8=D+.
 
Les pièces du diagramme sont donc les suivantes : Blancs Rh6, Dh8, Tg6 Noirs Rg8.

avec la modification de l'échiquier



L'échiquier peut être modifié de différentes manières dans le plan et dans l'espace. Cette possibilité a permis de créer:
  • Les échecs circulaires.
  • Les échecs cubiques ou échecs en trois dimensions (voir l'article en lien).
  • Les échecs hexagonaux de Glinski qui nécessitent une légère adaptation du nombre de pièces utilisées (voir photo ci-dessus).
  • les échecs d'Alice qui se jouent sur deux échiquiers, mais qui peuvent être considérés comme une condition féerique, car on peut matérialiser cette condition en ne jouant que sur un seul échiquier.
  • les échecs forteresse (voir en lien l'article consacré à cette variante).
Remarque : les échecs cylindriques et les échiquiers grille sont considérés comme des conditions féeriques, car il s'agit de modifications des règles de déplacement liées à une représentation abstraite de l'échiquier, mais qui se jouent en fait sur un échiquier ordinaire.

lien:
les échecs en 3 d
les échecs forteresse

mardi 15 janvier 2013

Alice au pays des échecs



Lewis Carroll, Through the looking-glass and what Alice pound there ("À travers le miroir"). Londres, 1872.
Traduction française, Paris, Aubier-Flammarion, 1971.


Rédigé en 1867, À travers le miroir est conçu comme une suite d'Alice au pays des merveilles. Après avoir tenté d'enseigner les échecs à son petit chat, Alice décide de passer "de l'autre côté du miroir". Là, elle accomplit un étrange voyage dans un pays structuré à la façon d'un échiquier, rencontrant de nombreux animaux étonnants et plusieurs personnages extraordinaires. Parmi eux, un roi d'échecs qui se réjouit qu'elle ne puisse voir "personne à cette distance" et une reine qui promet de la confiture "pour chaque lendemain". Après toutes sortes d'aventures, Alice finit par atteindre la huitième case de l'échiquier et donc devient reine, comme le pion promu au jeu d'échecs véritable. Elle préside alors un banquet fastueux et féerique.

Nombreuses ont été les études des spécialistes pour savoir si oui ou non le parcours d'Alice était construit comme une partie ou un problème d'échecs. Dans l'idée que l'on se fait d'un parcours échiquéen, cela semble évident. Mais dans l'exactitude strictement échiquéenne de la marche des pièces, les libertés prises par Lewis Carroll sont trop grandes pour lire au premier degré dans cette histoire le déroulement d'une partie d'échecs. Heureusement pour la littérature, qui ne peut fonctionner sans soupape ni sans transgresser elle-même les modèles et les schémas qu'elle s'impose. Source la BNF

l'échiquier et la ville de Babylone



De la forme et de la façon de l'échiquier et comment il est fait"
 
Il faut parler de l'échiquier, qui représente la ville de Babylone. Il dispose de soixante-quatre cases, car chaque quartier de cette cité, construite selon un plan quadrillé, occupait un espace de seize mille pas de côté. Ce chiffre, multiplié par quatre, équivaut à soixante-quatre mille lombards ou lieues gauloises.
 
En second lieu, il faut savoir que les rebords de la table, que l'on trouvait parfois relevés, symbolisent les hautes murailles qui entouraient ladite cité. Enfin, l'ultime chose à savoir est qu'il y a autant d'espace vide que d'espace occupé ; car celui qui a la charge de gouverner la nation doit veiller à respecter un rapport équitable entre les sols occupés par les cités, les camps retranchés, les champs cultivés et les habitations isolées.
 
Jacques de Cessoles, Le Livre des mœurs des hommes et des devoirs des nobles, au travers du jeu d'échecs, vers 1315 (adapté par Jean-Michel Péchiné, Gallimard, "Découvertes", 1997). source la BNF

vendredi 11 janvier 2013

le jeu d'échecs des généraux ou shōgi



Le shōgi (将棋?, littéralement « jeu d'échecs des généraux ») est un jeu de société combinatoire abstrait traditionnel japonais, se rapprochant du jeu d'échecs, et opposant deux joueurs. Ce jeu est célébré le 17 novembre au Japon.

Le jeu se déroule sur un tablier (将棋盤, shōgiban?) de 9 cases sur 9 de couleur uniforme. Les caractères physiques (dimensions, fabrication) se rapprochent beaucoup de celles du goban. Chaque joueur joue l'un après l'autre. Le but est de prendre le roi adverse.

À chaque tour, un joueur peut soit déplacer une pièce, soit « parachuter » une pièce prise sur la surface de jeu. Les pièces se déplacent selon leur type. Si une pièce s'arrête sur une case occupée par une pièce adverse, cette pièce est prise.

Contrairement au jeu d'échecs, les pièces prises sont mises en réserve. Celui qui les a prises pourra les remettre en jeu à son profit ultérieurement (les « parachuter »). Le parachutage introduit du dynamisme dans le jeu puisque les joueurs peuvent parachuter les pièces capturées à tout moment soit pour menacer l'adversaire, soit pour renforcer leur défense. Le parachutage explique l'aspect particulier des pièces du shōgi. Potentiellement utilisables par les deux joueurs, elles ne se distinguent pas par leur couleur, mais par la direction vers laquelle elles pointent.

Si une pièce menace le roi, il y a « échec » (王手, ōte). L'échec n'est pas annoncé, comme au jeu d’échecs occidental (sauf entre amateurs traditionnellement). Si l'adversaire ne s'en aperçoit pas, on peut prendre le roi et gagner la partie. Si aucune parade n'est possible, le joueur est « échec et mat » ou « mat » (王手詰め, ōte-zume) et a perdu.

samedi 5 janvier 2013

joueuse

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Film franco allemand sorti en 2009 avec Sandrine Bonnaire dans le rôle principal.

En Corse, Hélène, quadragénaire, femme de chambre hôtelière, mène une vie familiale routinière avec son mari Ange et sa fille Lisa jusqu’au jour où, en faisant son service, elle surprend une partie d’échecs en cours, ce qui va déclencher sa passion pour ce jeu et transformer sa vie.

Le film joueuse est tiré du livre La Joueuse d'échecs, de Bertina Henrichs, qui raconte la vie d'une modeste femme de ménage grecque qui découvre la puissance du jeu d'échecs.

échecs et folie


Stefan Zweig

Plusieurs livres de fiction utilisent le jeu d'échecs comme élément important de l'histoire. Parmi eux, deux se distinguent en mettant le jeu au centre de l'intrigue : Le Joueur d'échecs, de Stefan Zweig, et La Défense Loujine, de Vladimir Nabokov.
 
Le Joueur d'échecs, nouvelle de Stefan Zweig, a pour sujet l'affrontement d'un joueur particulièrement doué, qui a appris seul à jouer aux échecs, seule façon pour lui de garder son esprit alerte alors qu'il était emprisonné en isolement total sous le régime nazi, et du champion du monde fictif de l'époque, homme particulièrement vulgaire et inculte. Le personnage principal finit par abandonner le match pour ne pas sombrer dans la folie.
 
La Défense Loujine raconte la vie de Loujine, joueur d'échecs russe fictif qui arrive au plus haut niveau et que l'excès de jeu d'échecs conduit, lui aussi, à la folie. Le roman est particulièrement acclamé par la critique pour la façon dont il dépeint l'univers intérieur du joueur d'échecs, ce qui se passe dans son esprit pendant qu'il réfléchit.
 
Certains romans utilisent les échecs comme élément de la trame de fond. Ainsi, l'intrigue du Tableau du maître flamand, d'Arturo Pérez-Reverte, s'explique par une analyse rétrograde, et celle de La ville est un échiquier par la liste des coups d'une partie Steinitz-Tchigorine. Dans L'Échiquier du mal, de Dan Simmons, les personnages capables de « dominer » d'autres personnages les utilisent pour jouer une partie d'échecs vivante. La nouvelle Un combat, de Patrick Süskind, relate une partie où le gagnant n'est pas celui qu'on pense, illustrant l'importance de la psychologie dans le jeu. Dans La Joueuse d'échecs, de Bertina Henrichs, une modeste femme de ménage grecque découvre la puissance du jeu d'échecs.

mercredi 2 janvier 2013

dans la tête d'un ordinateur



Voilà ce qui se passe dans la tête d'un ordinateur qui se prépare à joueur un coup.

les échecs chinois

 
Le xiangqi (chinois :象棋 ; pinyin : xiàngqí, Wade-Giles : hsiang-ch'i), aussi appelé « échecs chinois » (par opposition aux échecs occidentaux) ou littéralement « échecs des éléphants », est un jeu de société combinatoire abstrait qui se joue sur un tableau rectangulaire de 9 lignes de large sur 10 lignes de long. Le jeu est également connu au Japon sous le nom de kawanakajima shōgi (le shōgi est un autre jeu d’échecs traditionnel au Japon, dont il existe aussi de nombreuses variantes).
 
Ce jeu se joue avec 16 pièces par joueur qui sont placées sur les intersections des lignes. Les deux camps sont le rouge et le noir (ou bleu). Une rivière, qui limite aussi les déplacements autorisés de certaines pièces, sépare les deux camps sur le plateau où figure aussi la position de chaque palais.